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Les 4 façons de (ne pas) prendre vos décisions !

Illustration de Geoffrey Bressan

Quand il s’agit de décider, chacun sa technique !

Selon les circonstances entourant la prise de décision et le profil du décideur, les techniques suivantes seront utilisées.

Spoiler : toutes ne se valent pas !

  1. La délégation : Le décideur ne se mouille pas et délègue le pouvoir de décision. Il n’y a alors pas de prise de décision par le décideur initial.
    La
    délégation de décision est regrettable quand il s’agit pour le décideur de fuir ses responsabilités mais peut être encouragée quand elle est la conclusion d’un choix rationnel.

  2. Le hasard, la croyance, la superstition : Loin d’examiner rationnellement la situation, le décideur s’attachera à un signe ou à un
    espoir pour prendre la décision. Laissons à cette technique qu’elle pourrait être utilisée en cas d’égalité parfaite entre plusieurs options à
    l’issue d’un examen rationnel ...

  3. L’intuition : Le décideur prendra sa décision en suivant son intuition, sa « petite voix intérieure ». L’intuition est potentiellement dangereuse puisque elle joue sur la transposition décisionnelle. Elle revient à appliquer, inconsciemment, à une situation un raisonnement
    appliqué par le passé dans une autre situation.
    L’intuition se fonde sur l’expérience vécue. Elle sera donc bonne conseillère dans le cadre de situations déjà vécues ou faciles. Pour les décisions qui se rapportent à des situations plus compliquées ou nouvelles, le décideur qui utilise son intuition risque de transposer erronément un raisonnement appliqué par le passé à une situation différente, sans y apporter les nuances et adaptations nécessaires.
    L’intuition sera donc utile dans le cadre de décisions faciles ou répétées. Elle pourra être d’une certaine aide quand la situation requiert une décision urgente ne permettant pas un examen plus approfondi.
    Pour les situations compliquées ou complexes, nous
    veillerons à n’utiliser cette intuition que pour ce qu’elle est : un premier positionnement à challenger et confirmer par un examen approfondi.

  4. L’examen approfondi de la situation : Le décideur se livre à une évaluation approfondie de la situation. Cette technique consistera à définir l’objectif visé, s’entourer des informations utiles et évaluer les options disponibles. La décision prise sera alors réfléchie et motivée.

Il fait peu de doute que cette dernière technique est la plus susceptible d’augmenter la probabilité de voir l’effet visé par la décision se produire. (Et
d’éviter les biais cognitifs : nous y reviendrons).

Dans les prochains posts, vous découvrirez les paramètres à prendre en compte pour s’assurer une bonne décision !


Et vous, comment prenez-vous vos décisions ? Quels sont les freins que vous constatez ? Dites-nous en commentaire !

 

 

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